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lundi 25 février 2013

M-4


Tartelette Sicilienne par Christophe Michalak 
Dans quelques mois se déroulera dans tout le pays la fameuse épreuve du CAP pâtissier. Ce qui constitue, au passage, la première étape pour se diriger vers un chemin professionnel. Quel est le point commun entre Christophe Michalak, Pierre Hermé, et Christophe Felder ? Au-delà de leur talent, si on peut les comparer à leur pouvoir d'attraction, c'est qu'ils possèdent tous ce diplôme. Ah que je rêve moi aussi de pouvoir monter sur cette première marche de l'apprentissage! 

Il est vrai qu'aujourd'hui j'ai déjà reçu les enseignements et conseils de personnes connues et reconnues du monde de la pâtisserie ; mais il subsiste bien sûr une certaine peur, une certaine appréhension.
Un CAP s'apprend initialement en 2 ans dans des classes, comme nous avons pu le voir à Cagnes sur Mer au lycée A. Escoffier, avec comme enseignant Christophe Niel. Une instruction quotidienne on l'on peut avoir le droit de brûler ses fonds de tartes, rater ses crèmes et oublier ses ingrédients indispensables.
Jusqu'à aujourd'hui, je pensais que ma motivation et ma soif d'apprendre étaient mes seules armes, mes seuls outils pour entreprendre et conquérir ce précieux sésame. M'enrichir de mes rencontres en complément de l'expérience de grands passionnés m'aide à entrevoir le parcours qu'il me reste encore à faire. Et il y a du travail!
D'avoir rencontrer des grands noms comme Arnaud Larher, Didier Chouet, Olivier Roellinger (mon parrain), des passionnés comme les candidats du Meilleur Pâtissier, et puis toutes les personnes avec qui j'ai pu partager des instants de dégustations m'a permis de voir plus clair sur ce que j'attends de mes prochaines années.
La pâtisserie est une joie. Plus simplement: la joie de partager!
Je suis heureux de pouvoir partager cette aventure avec vous. 
Macaron de Pierre Hermé

Olivier Roellinger m'avait expliqué que je rencontrerai des personnes qui ont une envie certaine de transmettre. Des passionnés qui, malgré leur emploi du temps, ont pu accorder quelques heures à ma formation atypique.
Il est vrai que tous ne peuvent accepter, bien évidemment, mais tous ont su me prêter une oreille attentive avant de décliner ma proposition.
Lorsque je vois un Troyen devenir Champion du Monde de pâtisserie il y a quelques semaines, je suis fier étant également originaire de cette ville. Et encore plus heureux de savoir qu'il participera à mon aventure. De vivre dans le pays où siègent les plus belles enseignes du monde en ce qui concerne la pâtisserie. Fier d'être citoyen d'un des rares pays qui a su placer sa cuisine dans le patrimoine mondial de l'UNESCO.
Facile de comprendre lorsque l'on découvre à la fois du design, de l'esthétisme et bien sûr du goût dans un seul produit. Les grandes maisons savent nous vendre ce genre de petits plaisirs qui ont bien souvent le goût de trop peu.
En bref, la joie de pâtisser, de faire un gâteau et de le partager, est quelque chose qui m'anime de plus en plus. Je pense aujourd'hui avoir trouvé ma voie avec un infini plaisir. Alors, oui, il me reste beaucoup à apprendre, mais qu’importe car je ferais face à l’aventure avec le sourire et la rage de réussir !

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